Dooz Kawa
Sirènes
Tu crois que ça m'abîme quand les radios parlent mal de moi. Mais quand tu regardes l'abîme, c'est que l'abîme me voit aussi en train. J'ai la rage contre la machine comme le bouddhiste qui se molle, que ça brise vos phares en doll et la fabrique de vos idoles. Dites au duc que c'est le pouch des électrons libres. Sur la nuque des rappeurs, il y a des puces électroniques. Je suis né sur un champ de bataille, sorti du ventre d'un cheval qui m'a gardé protégé dans la chaleur de ses entrailles.Ces gens m'ont dit, c'est lamentable, mais j'en ai franchi la montagne. Ils gorgent le coq à l'Aurore quand blanchit la campagne. Une encre pulse dans mes veines, je suis un peu comme l'octobus humaine et je m'enfonce dans les profondeurs lorsque rugissent les sirènes. Modé du hit par des débiles, je suis le Moby Dick de Melville. Laurier Arti pour Sherlock Holmes, le chien des goûts de Baskervilles.Et à côté de moi-même, là où la mélodie m'emmène, un virus bizarre dans le sang, personne m'a dit. On t'aime quand même. C'est la plus grande arnaque du siècle. Image construite pour ton hip hop. Le rap est aussi vrai que BHL est philosophe.Les camarades. Grandis seul avec les rappeurs où le ruisselle puis s'évapore dans les sous-bois les plus sombres sous une tempête de rap corps. J'appelais à l'aide la mère des rues, me disait peut-être, elle m'avait vu, mais j'ai eu beau scruter le ciel, l'hélicoptère n'est jamais venu. Pourquoi ils nous abandonnent ? Depuis tempête, les accords, faire des trompettes du hardcore, c'est la symphonie de la nuit et puis c'est la mélodie des corps. Serre à moins que la mort m'arrête, je suis venu rendre mon art balèze.Vise les putains meurtière. Et les buts à l'arbalète. Dans ma dimane, comme du Crifort, les radios de Perron le prient fort. T'as qu'à leur dire, y'a leur corps qui coule à tribord. On a pendu tous les mutins, mais le putain n'est pas à bord, car y'a encore trop de putains et un corbeau dort sur ma porte. Tiens. Car les majors sont des pourris et font que la musique déperrit. Leur rap n'est qu'un centre commercial construit sur une prairie.Je sors d'un appart' qui m'isole, au fond d'un tiécar qu'on isole. Quand je piaute et en HLM, un matelas posé sur le sol Je voulais plutôt penser que ça passerait dans l'ultem.Mais je suis perché autant qu'avant. Je traîne souvent dans les Balkans pour voir s'il y a un tank à vendre. J'ai souvent fait le rêve, à part baiser ta sœur, de traverser la ville à bord d'un rouleau de compresseur. Je viens pas jouer l'as de cœur, car les radios de connasse m'écœurent. Je rappe pour la résistance, ça trop noir à la place du cœur. T'es qu'une étude de marché du dernier tube qui va marcher sur les gosses de 14 ans, tu feras ta tournée en Thaïlande. Votre marché, c'est les enfants comme pour les pédophiles. Moi, je crée pas de décibels pour faisant débile qui sent le manque de sensations dans leur petite vie vide. Ils s'attachent à leur canap', des taches de jacques sur leur calvac' avalent des céréales au lait, on se regarde dans la Star Ac'. Je suis flippant comme Raskar Capac'. Toi, tu es fort fait de rendre incapable de courir, tu es même pas cap lorsqu'un petit Laskar t'attaque. Je Dégage. En vrai, je connais pas ton dernier auto, une vocale.J'écoute la musique qui me parle. Et pas Sky Rock, le club Dorothée Musical. Ouais. Tout ce cas-là, dégaille. Vous avez volé tout ce qu'on imaginait.Mais on reviendra quand ça sera plus dark et on reprendra nos Sabine. Demande à Plutard que tu crois que c'est ma bim. Mais si tu peux voir dans l'abîme, c'est que l'abîme va aussi en toi. On voit en toi