[Couplet 1: Larsen & Ol' Kainry]
Considéré comme drogue dure
On shoote leur nation et fuck, le combat dure
J'suis venu les mains dans les poches, repars l'index sur la gâchette
Pris la main dans l'sac
Ils voulaient m'voir à la Scarface, le blaze dans la coke
J'suis blasé par ton époque, et j'fuck tes Robocop
Original contrebande style
Pas d'compte à rendre vu qu'les services tuent plus vite que les balles
Ici on t'sauve la mise, c'est l'décès en guisе de merci
Dès qu'ça s'associe
Coupablе d'être innocent, c'est garanti sur facture
Grandie est la fracture, la lassitude me capture
Et l'illicite en est le facteur de probabilité
Acteur en constante instabilité
Vu qu'même mon nom d'famille chez eux est illégal
Dégâts illimités, frontières d'la moralité délimitées
Au moindre faux pas, on s'fait éliminer
Pas l'droit à l'erreur, l'étranger est prohibé
Et nos rents-pa, j't'en parle pas
J'garde le profil bas d'gamme
Quota d'étrangers comparé à celui d'la came (putain)
Comment parler d'visas quand au pays des gamins canent
[Refrain: Larsen]
Ils condamnent nos faits et gestes
Nous classent illicites et nous laissent les restes
Prêts à tout, on délaisse nos leitmotivs
Mais que veux-tu, le mal est très collectif
Ils condamnent nos modes de vie
Nous jugent sans préavis
Endoctrinés, on délaisse nos coutumes
Opprimés par la tristesse mais on assume
[Couplet 2: Ol' Kainry & Larsen]
Lorsque la merde prend l'dessus sur le mental, crash monumental
Expliquant ma hargne sur instrumental
Lorsque l'on traîne et qu'on n'a pas d'école et qu'on déconne
Lorsque la routine influence, attiser l'alcool, aller en taule
Qu'on a la tête baissée dans les escaliers
Une vie qui te rend fou à lier, qui donne envie de chialer
Lorsqu'on a peur du destin, peur d'penser à demain
Vie à la "nique sa mère", spliff à la bouche et bière à la main
Lorsque l'on perd toute raison de vivre
Quand c'est la crise, sans esquive, deviens le déchet de la vie active
Lorsque tu rentres et que t'as pas la forme, tes parents dorment
Sans cesse on t'dit "prends-toi en charge, fils deviens un homme"
Lorsque tu n'penses qu'à braquer des banques et cambrioler
T'as pas d'tune, pas d'taf, qu'on te rit au nez
Lorsque la routine fait chier, l'angoisse des huissiers
La dèche à tel point, quand y a même plus d'papier pour s'essuyer
Tellement dans la merde, on aimerait s'en sortir
Pas là pour s'plaindre, on n'a pas encore vu l'pire
[Refrain: Larsen]
Ils condamnent nos faits et gestes
Nous classent illicites et nous laissent les restes
Prêts à tout, on délaisse nos leitmotivs
Mais que veux-tu, le mal est très collectif
Ils condamnent nos modes de vie
Nous jugent sans préavis
Endoctrinés, on délaisse nos coutumes
Opprimés par la tristesse mais on assume
[Couplet 3: Honers l'Infâme]
J'suis prêt à tout faire pour sortir du ghetto
Vendre la dope juste pour porter du roro
Est-ce que tu m'vois finir clodo
Chialer sur mon sort, bah ça n'va pas chico?
Comment te voix-tu dans dix piges man?
Dans la street life, sans aucun faf ni de taf
Tirer des taffes, vivre avec l'argent de la CAF
J'suis comme toi négro, j'aime la rue mais pas jusqu'à vendre mon âme
Condamne, personne entame les démarches, man
Fais l'nécessaire j'veux qu'on dame
Oublie la rue, sa violence, ses influences
Pense à nos embrouilles qui n'ont aucun sens
À qui faire confiance, on n'a tellement pas d'chance
Assieds-toi sur ton canapé, zappe la télé
Réfléchis sur l'avenir et le respect
Atteins tes rêves, va jusqu'au sommet
Laisse personne te décourager, briser tes projets
[Refrain: Larsen]
Ils condamnent nos faits et gestes
Nous classent illicites et nous laissent les restes
Prêts à tout, on délaisse nos leitmotivs
Mais que veux-tu, le mal est très collectif
Ils condamnent nos modes de vie
Nous jugent sans préavis
Endoctrinés, on délaisse nos coutumes
Opprimés par la tristesse mais on assume
Réalise, ils condamnent nos faits et gestes
Nous classent illicites et nous laissent les restes
Prêts à tout, on délaisse nos leitmotivs
Mais que veux-tu, le mal est très collectif
Réalise, ils condamnent nos modes de vie
Nous jugent sans préavis
Endoctrinés, on délaisse nos coutumes
Opprimés par la tristesse mais on assume