On débarque tout comme la tempête
2 stylos, 26 lettres
Ce putain de globe c’est notre arène
Sous nos pas craquent leurs squelettes
Ça pue le gros son bien épais
Je manie ça comme une belle épée
Regarde bien où tu mets les pieds
Je sens le CHI m’envelopper
Ici c’est rimes et châtimеnts
Mets-toi sut le côté gentimеnt
Mon crew fera pas dans le sentiment
Si tu traines sur mon sentier, man
Grosse basse, caisse claire à l’assaut
Platines et speakers lacérés
Les cris des champs pour seul écho
Dire qu’ils pensaient que ça nous passerait
Fatigué par l’hypocrisie
J’ai cultivé mon hérésie
Les beaux costumes ont remplacé
Les bottes noires et les crânes rasés
30 ans sur le champ de batailles
À massacrer du préjugé
Quand les connards sonneront la charge
Aux Thermopyles vous nous trouverez
Fini le Hip Hop à l’acide
Ça roucoule sur du zouk tout mou
Le problème quand tu fais l’autruche
C’est que tu ne vois pas d’où viennent les coups
La colère comme compagne
Je poursuis ma route, balade ensanglantée
La tête et les yeux relevés
Au loin je partirai glorieux
J’amène le message clair concis, urgent
Quand ce monde est enlisé
Coincé dans un mirage victorieux
Nous 5 furieux mitraillons de nos passe-temps
Les cultures des élites
Lance la charge sur ce son glorieux
Glorieux
Je vise que le superbe
Je crache l’argot du fer
Je rappe pour les ancêtres
Sous la bannière SPQR
Savonnerie marseillaise
Arrose, tout ceux qui veulent avec
La meilleure came emballée dans le Duffle
J’ai 200 plans les nazes n’ont que le Shuffle
Je trace ma route seul
Après 8 ans intenses dans la baraque à Russell
Les canines rayent les malons
Je viens dégonfler leur ballon, tiens
Kicke et les rappeurs qui jactent dans l’alphabet du canon
Je dis les choses comme elles sont, crues, rien d’arrogant
Qu’ils se gardent leur monde libre avec des barreaux grands
Ils peuvent gesticuler mais la mort on ne la bat pas
Les connards se cryogénisent pour servir leur merde à la vie 2 fois
Est-ce que tu ressens l’atmosphère d’un coup qui se tend
C’est mon armée, ma fanfare qui marche sur le plouquistan Comment ils aimeraient nous virer de leur vue à coup de bottes Je fais sortir ces rois de la pop de la scène en moonwalk
Je passe le Rubicon avec mon cahier furibond
Cuirasse, cape de vison, poufs qui chantent à l’unisson
Droit au clash comme en 82 je rappe la casbah
Ce mic envoie des schiaff’ comme bud comme ça à la rasbaille
J’ai fait trembler leur muraille avec un stylo bille
Disparais, apparais armé dans leur dos comme un shinobi Je coupe, compresse, emballe leur flow laborieux
Et rentre sur Mars avec des lauriers sur ma tête, glorieux