Lucio Bukowski
Freestyle chez Lucio
[Couplet 1 : Missak]
J’veux pas finir ma vie sous un pont, je suis pas Lady Diana
Et ça s’voit facilement comme quand t’avais pé-pom le style à Nakk
Tu crois qu’on s’noie dans le cool-al parce qu’on aime pas la nage
On a l’bruit et l’odeur mais compare nous pas à une claque anale
Trop de fausses promesses et trop de "oui je jure"
Ça s’fait pas comme demander à un nain combien il mesure
Empare-toi d’un film de cul ou deviens un flic de plus
Mais si tu veux faire chier ton monde, mec t’étonnes pas qu’on t’pisse dessus
On a des soucis d’oseille, crois pas qu’on oublie nos rêves
J’suis une sorte de prototype, mi-mégalo mi-modeste
Tu m’fais dégueuler comme quand j’vois la gueule à Tori Spelling
Chacun son truc, tu suces des bites, moi j’rêve d’être beau et Lucio nique des livres
Les p’tites donneuses finissent par recevoir, tout se sait un jour
La vie c’est comme Secret Story mais sans la grosse voix
J’ai découvert leur vrai visage comme le mec dans Vanilla Sky
La chose que j’leur mets dans la gueule c’est celle de la famille Adams
[Couplet 2 : Lucio Bukowski]
J’attaque sec comme un acteur porno sous cocaïne
Tes tympans restent béants comme les grandes lèvres de ta copine
J’remplis l’instru comme Beth Ditto son soutien-gorge
Je saute les présentations et ta promise en loge
Poto, prends ma nouvelle patate en plein foie
J’ai trop d’avance, j’écris mes textes direct en format MP3
Pour que tu m’suives, j’investis dans la signalétique
Déjà classique comme le walkman et la bande magnétique
Tu veux test et tu finis fourré comme un Pim’s
Bouge si tu veux pas finir comme Christopher Reeve
Une feuille blanche, un beat d’Oster et v’là qu’tu m’imites
Mon flow c’est un cunni', le tien une bonne vieille vaginite
Toujours en expansion comme les capitaux chinois
Pauvre tache, je suis le nègre d’Oxmo Puccino
Lucio Bukowski, et tout ton crew fini alité
T’as juste perdu d’avance comme Mike Brant contre la gravité
Depuis qu’j’ai pris l’mic', mille types ont lâché l’rap
Niveau punchline, même les vieux marins ont lâché l’cap
Ton truc pue la syphilis comme une pute à dix sacs
Ton contrat des pompes funèbres, signé Bukowski-Missak