GénériqueLe Mur :
Patrouilleur 1 : Tout doux. Que croyais-tu ? Ce sont des sauvages.
Un vol de chèvre, et ils finissent par s'étriper.
Patrouilleur 2 : Jamais vu des Sauvageons faire ça. Jamais vu un truc pareil.
Patrouilleur 1 : Tu t'es bien approché ?
Patrouilleur 2 : Autant que possible.
Patrouilleur 3 : Retournons au Mur.
Patrouilleur 1 : Les morts t'effraient ?
Patrouilleur 3 : Nous devions les pister. C'est chose faite.
Patrouilleur 1 : Ils ne nous nuiront plus.
Patrouilleur 3 : Il ne demandera pas comment ils sont morts ?
Patrouilleur 1 : Remonte en selle.
Patrouilleur 2 : On pourrait subir le même sort. Ils ont tué les mômes.
Patrouilleur 1 : Une chance qu'on ne soit pas des mômes. Si tu veux fuir vers le sud, fuis. Tu seras décapité, comme tout déserteur. Si je ne t'attrape pas avant. Remonte en selle. Je ne le répéterai pas.
Patrouilleur 1 : Tes morts semblent avoir levé le camp.
Patrouilleur 2 : Ils étaient là.
Patrouilleur 1 : Retrouve-les. Qu'est-ce ?
Patrouilleur 3: Des...
[...]
Winterfell :
Jon Snow : Allez. Père te regarde. Ta mère aussi.
Septa Mordane : Joli travail, comme d'habitude. Bravo.
Sansa Stark : Merci.
Septa Mordane : Surtout les détails que tu as brodés dans ces coins. Magnifiques.
Sansa Stark : Ces points ne sont pas trop...
[...]
Eddard Stark : Comment tiriez-vous à dix ans ? Continue, Bran.
Robb Stark : Vas-y. Ne réfléchis pas trop, Bran. Relâche ton bras. Cours !
Rodrick Cassel : Lord Stark. Un garde arrive des Collines. Ils ont capturé un déserteur de la Garde de Nuit.
Eddard Stark : Fais seller nos chevaux.
Catelyn Stark : Est-ce nécessaire ?
Catelyn Stark : Il a prêté serment, Cat.
Rodrick Cassel : La loi est la loi, ma Dame.
Eddard Stark : Dites à Bran qu'il vient.
Catelyn Stark : Il est trop jeune pour ça.
Eddard Stark : Il ne sera pas toujours enfant. Et l'hiver vient.
[...]
Patrouilleur 2 / Déserteur : Marcheurs blancs. J'ai vu les Marcheurs blancs. Je les ai vus. J'ai rompu mon serment. Je suis un déserteur. J'aurais dû avertir le Mur. Je les ai vus de mes yeux. Les Marcheurs blancs. Ils doivent savoir. Si vous prévenez ma famille, dites que je suis pas un lâche. Que je suis désolé. Pardonnez-moi.
Eddard Stark : Au nom de Robert Baratheon, premier du nom...
Jon Snow : Ne te détourne pas, père le verrait.
Eddard Stark : ... suzerain des Sept Couronnes
et Protecteur du royaume, moi, Eddard de la Maison Stark, Seigneur de Winterfell et Gouverneur du Nord, je te condamne à mort.
[...]
(à Bran) Tu comprends pourquoi je l'ai fais?
Bran Stark : Jon a dit que c'était un déserteur.
Eddard Stark : Mais, tu comprends pourquoi j'étais obligé de le tuer ?
Bran Stark : On suit la tradition ancienne.
Eddard Stark : C'est l'homme qui a prononcé la sentence qui doit manier l'épée.
Bran Stark : Il a vraiment vu des Marcheurs blancs ?
Eddard Srtark : Les Marcheurs blancs ont disparu depuis des milliers d'années.
Bran Stark : Alors, il mentait ?
Eddard Stark : Un fou voit ce qu'il voit.
[...]
Théon Greyjoy : Qu'est-ce-que c'est ? L'oeuvre d'un loup géant ?
Eddard Stark : Ils n'y a pas de lions des montagnes dans cette forêt.
Théon Greyjoy : C'est un monstre !
Eddard Stark : C'est un loup-géant. Courageux les bestiaux.
Robb Stark : Il n'y a pas de loup-géant au sud du Mur.
Jon Snow : Maintenant il y en a cinq. Tu veux le tenir ?
Bran Stark : Où vont-ils aller? Leur mère est morte.
Rodrick Cassel : Ils n'ont rien à faire ici.
Eddard Stark : Vaux mieux une mort rapide. Sans leur mère ils ne survivront pas.
Théon Greyjoy : Exact. Donne-le-moi.
Bran Stark : Non !
Robb Stark : Range ton épée.
Théon Greyjoy : Je reçois mes ordres de ton père.
Bran Stark: Je vous en pris père!
Eddard Stark : Désolé Bran.
Jon Snow : Lord Stark ! Il y a cinq petits en tout... Un pour chacun des enfants Stark. Le loup-géant est l'emblème de votre maison. Ils sont tout désignés pour les recevoir.
Eddard Stark : Vous les dresserez vous-même. Vous les nourrirez vous-même. Et s'ils meurent vous les enterrerez vous-même... Et toi, Jon ?
Jon Snow : Je ne suis pas un Stark. En route.
Robb Stark : Qu'y a-t-il encore?
Théon Greyjoy : L'avorton de la portée. Celui là est pour toi, Snow.
[...]
Port-Réal : Capitale Des Sept Couronnes :
Jaime Lannister : En tant que frère, je crois qu'il est de mon devoir de te mettre en garde. Tu t'inquiètes un peu trop. Ça commence à se voir.
Cersei Lannister : Toi, tu ne t'inquiètes jamais pour quoique ce soit. Quand nous avions sept ans, tu a sauté des falaises de Castral Roc, un plongeon de 30 mètres dans la mère, tu n'avais même pas peur.
Jaime : Il n'y avait aucune raison d'avoir peur, avant que tu n'en parle à père. "Nous sommes des Lannister, les Lannister ne se conduisent pas en imbéciles !"
Cersei : Et si Jon Arryn avait parlé à quelqu'un?
Jaime : Parlé à qui donc?
Cersei : Parlé à mon mari.
Jaime : S'il avait parlé au roi, nos deux têtes seraient déjà en train orner les portes de la ville. Ce que Jon Arryn savait ou ne savait pas est mort avec lui. Et Robert choisira une nouvelle main du roi, quelqu'un qui fera son travail pendant qu'il sera en train de baiser des sangliers et chasser des putes. Peut-être est-ce l'inverse ? Et la vie continuera.
Cersei : C'est toi qui devrais être Main du Roi.
Jaime : C'est un honneur dont je peux me passer. Leurs journées sont trop longues et leur vie trop courte.
[...]
Winterfell :
Cat : Toutes ces années, et j'ai encore l'impression d'être une étrangère, quand je viens ici.
Ned : Tu as cinq enfants du Nord. Tu n'es pas une étrangère.
Cat : Je me demande si les anciens Dieux sont d'accords ?
Ned : D'après nos lois, ce sont tes dieux aussi.
Cat : Je suis réellement désolée mon amour.
Ned : Dis-moi.
Cat : Un corbeau, est arrivé de Port-Réal. Jon Arryn est mort. Une fièvre l'a emporté. Je sais qu'il était comme un père pour toi.
Ned : Comment vont ta soeur et leur fils ?
Cat : Ils vont bien tout les deux, que les dieux les gardent. Le corbeau a apporté une autre nouvelle. Le roi est en route pour Winterfell... avec la reine et tout ce qui s'en suit.
Ned : S'il vient aussi loin dans le Nord, il ne peut vouloir qu'une seule chose.
Cat : Tu peux toujours lui dire non Ned.
[...]
Cat : Il nous faut une grande quantité de chandelles pour la chambre de Lord Tyrion. On me dit qu'il passe ses nuits à lire.
Mestre Luwin : On me dit qu'il passe ses nuits à boire.
Cat : Quelle quantité peut-il arriver à boire ? Un homme de sa stature ?
Mestre Luwin : Nous avons fait monter de la cave huit tonneaux de bière. Alors nous allons peut-être savoir ?
Cat : Quoiqu'il en soit, des chandelles.
Jon : Pourquoi ta mère tient-elle tant à ce que nous soyons beaux pour le roi ?
Théon : C'est pour la reine, je parie. Il parait qu'elle est du genre un peu coquine.
Robb : Il paraît que le prince est une royale tête de bite.
Théon : Pense à toutes les filles du Sud qu'il peut se taper avec sa royale bite.
Robb : Allez, vas-y Tommy, tonds-lui ses belles boucles. Il n'a pas encore trouvé de filles qui l'aime mieux que ses cheveux.
Cat : Par tout dieux, comme ils grandissent vite. Brandon !
Bran : J'ai vu le roi. Il y a des centaines de gens qui l'accompagnent.
Cat : Combien de fois te l'ai-je. Défendu de grimper.
Bran : Mais il va arriver tout de suite ! Il est sur la route du château.
Cat : Je veux absolument que tu me promettes que tu ne vas plus grimper.
Bran : Je promets.
Cat : Tu sais quoi ?
Bran : Quoi ?
Cat : Tu regardes toujours tes pieds avant de mentir. Cours vite prévenir ton père, dis-lui que le roi est tout près.
[...]
Cat : Où est Arya ? Sansa, où est ta soeur ?
Ned : Eh eh eh ! Que fais-tu avec ce casque ? À ta place.
Arya : Pousse-toi.
Ned : Majesté.
Robert : Tu as engraissé. Cat !
Cat : Majesté !
Robert : Neuf ans Ned je ne t'ai pas vu. Où étais-tu passé ?
Ned : Je gardais le Nord pour vous, Majesté. Winterfell est à vous.
Arya : Où il est le Gnome ?
Sansa : Tu vas la fermer ?
Robert : Voyons qui est qui. Tu dois être Robb ? Ah, et c'est toi qui est la tout belle. Et toi, tu t'appelles ?
Arya : Arya.
Robert : Oh, montre-moi tes muscles. Ah ah ah, tu seras un soldat.
Arya : Lui c'est Jaime Lannister, le frère jumeau de la Reine.
Sansa : Tu vas la fermer.
Ned : Ma Reine.
Cat : Ma Reine.
Robert : Emmène-moi à ta crypte. Je souhaite m'y recueillir.
Cersei : Nous chevauchons depuis un mois entier mon amour. Je suis sûr que les morts peuvent attendre.
Robert : Ned.
Arya : Où est le Gnome ?
Cersei : Où est passé notre frère ? Retrouve-moi ce petit mal élevé.
[...]
Ned : Parle moi de Jon Arryn.
Robert : Juste avant il allait très bien, et... je ne sais pas ce que c'est, mais ça lui a incendié les entrailles.
Robert : J'aimais cet homme.
Ned : Nous l'aimions tous deux.
Robert : Il n'a pas eu à t'enseigner grand chose, mais à moi, tu te souviens de moi, à 16 ans. Tout ce que je voulais faire, c'était fracasser des crânes et baiser les filles. Il m'a donné une sacré leçon.
Ned : Eh ouais.
Robert : Ne me regarde pas comme ça. Ce n'est pas sa faute, si je n'ai pas écouté. J'ai besoin de toi, Ned. Viens à Port-Réal, tu sais qu'à Winterfell personne n'a besoin de ta présence. Lord Eddard Stark, je souhaite vous nommer Main du Roi.
Ned : Je ne suis pas digne de cet honneur.
Robert : Je ne cherche pas à t'honorer, je veux te confier la gestion de mon royaume pendant que je courrai à une mort certaine à force de manger, boire et de courir la gueuse. Sacre bleu Ned, relève-toi. Tu m'as aidé à conquérir le Trône de fer, alors aide-moi à le conserver. Nous étions faits pour gouverner ensemble. Si ta soeur avait survécu, nous aurions été liés par le sang. En fait, il n'est pas trop tard. J'ai un fils, et tu as une fille. Nous allons joindre nos maisons.
[...]
Tyrion : C'est la vérité à ce qu'on raconte des filles du Nord.
La catin : Vous savez que le roi est à Winterfell.
Tyrion : J'ai vaguement entendu parler de ça.
La catin : Et la reine et son frère jumeau. On raconte que c'est lui le plus bel homme des Sept Couronnes.
Tyrion : Et son autre frère ?
La catin : La reine a deux frère ?
Tyrion : Il y a celui qui est beau gosse... et celui qui est intelligent.
Le catin : On dit qu'on le surnomme le Gnome.
Tyrion : On dit qu'il déteste ce surnom.
La catin : On dit qu'il mérite ce surnom. On dit que c'est un débauché et un ivrogne enclin à toute sorte de perversion.
Tyrion : T'es pas bête toi !
Jaime : Nous vous attendions, Lord Tyrion.
Tyrion : Vraiment ? Déjà ? Les Sept m'ont accordé une bénédiction.
Jaime : Ne vous levez pas.
La catin : Messir.
Tyrion : Tu veux que je t'explique ce que veut dire une porte fermée dans un bordel ?
Jaime : Tu as sans doute beaucoup à m'apprendre, mais notre soeur éprouve le besoin d'un peu d'attention de ta part.
Tyrion : Elle a de drôles de besoin notre soeur.
Jaime : Un trait de famille. Les Stark donnent ce soir un banquet en notre honneur. Ne me laisse pas seul avec ces gens là.
Tyrion : Je suis désolé, j'ai commencé le banquet un peu en avance. Et ceci n'est que le premier de beaucoup de plats.
Jaime : J'avais prévu que tu dirais ça. Mais puisque nous somme à court de temps, Entrez, les filles. Aller, à ce soir.
Tyrion : Ferme la porte.
[...]
Robert : Fallait-il l'enterrer dans un endroit aussi sinistre ? Elle devrait reposer sur une colline, sous le soleil et les nuages au-dessus d'elle.
Ned : Elle était ma soeur. Sa place est ici.
Robert : Sa place était avec moi. Dans mes rêves, je le tue chaque nuit.
Ned : C'est déjà fait, majesté. Les Targaryens ont disparu.
Robert : Ils n'ont pas tous disparu.
[...]
Pentos - De l'autre côté du détroit :
Viserys : Daenerys ! Où est notre future mariée. Regarde, un cadeau de maître Illyrio. Touche-la, vas-y. Touche le tissu. Quel hôte généreux, n'est-ce-pas.
Danearys : Nous sommes ses invités depuis plus d'un an, et il ne nous a jamais demandé quoique ce soit.
Viserys : Illyrio n'est pas un idiot. Il sait que je n'oublierais pas mes amis quand je recouvrirai mon trône. Toujours cet air avachie. Montre leur que tu as maintenant un cors de femme. Il faut que tu sois parfaite, aujourd'hui. Tu peux faire ça pour moi. Tu ne veux pas réveiller le dragon, n'est-ce-pas ?
Danearys : Non.
Viserys : Quand on écrira l'histoire de mon règne, ma charmante soeur, on dira qu'il à commencé aujourd'hui.
Une servante : L'eau est trop chaude madame.
Viserys : Où est-il ?
Illyrio : Les Dothrakis ne sont pas renommés pour leur ponctualité.
[...]
(à l'arrivé des dothrakis) Puis-je vous présenter mes invités d'honneur ? Viserys de la maison Targaryen, troisième du nom, le Roi légitime des Andals et des Premiers Hommes. Et sa soeur, Daenerys de la maison Targaryen.
Viserys : Tu vois la longueur de ses chevelures. Quand un Dothraki est vaincu au combat, on coupe sa tresse, pour que le monde entier voit sa disgrâce. Khal Drogo n'a jamais subit une défaite. Mais c'est un sauvage, bien sûr, c'est l'un des meilleurs tueurs actuellement vivants. Et tu vas devenir sa reine.
Illyrio : Avancez, ma chère.
Viserys : Où est-ce-qu'il va ?
Illyrio : La cérémonie est terminée.
Viserys : Il n'a pas dit un mot. Lui a-t-elle plu ?
Illyrio : Croyez-moi, Majesté. Si elle ne lui avait pas plu, nous le saurions, si ce n'était pas le cas. Vous n'aurez plus longtemps à attendre. Bientôt vous traverserez le Détroit et vous reprendrez le trône de votre père. Le peuple porte en secret des toasts en votre honneur. Il réclame le retour de son vrai roi.
Viserys : Quand seront-ils mariés ?
Illyrio : Bientôt. Les Dothrakis ne restent jamais tranquilles longtemps. Est-il vrai qu'ils couchent avec leurs chevaux ?
Illyrio : Moi je ne poserais pas la question à Khal Drogo.
Viserys : Me prenez-vous pour un idiot ?
Illyrio : Je vous prends pour un roi. Les rois n'ont pas la prudence des gens du commun. Toutes mes excuses si je vous ai offensé.
Viserys : Je sais comment manoeuvrer un homme comme Drogo. Je lui donne une reine, et il me donne une armée.
Danearys : Je ne veux pas être sa reine. Je veux retourner à la maison.
Viserys : Moi aussi, je veux qu'on retourne tout les deux à la maison. Mais, ils nous l'on prise notre maison. Alors dis-moi ma charmante soeur, comment fait-on pour retourner à la maison ?
Dany : Je ne sais pas.
Viserys : On retourne à la maison avec une armée. Avec l'armée de Khal Drogo. Je laisserai la totalité de sa tribu te baiser, l'ensemble de ses 40 000 hommes et leurs chevaux aussi, s'il fallait en passer par là.
[...]
Winterfell :
Sansa : Vous croyez que Joffrey m'aimera bien ? Et s'il me trouve laide ?
Cat : Dans ce cas, il serait le prince le plus stupide qui n'ait jamais vécu.
Sansa : C'est un garçon d'une telle beauté. Quand pourrons-nous nous marier, bientôt ou devrons-nous attendre ?
Cat : Tais-toi un peu. Ton père n'a même pas encore dit oui.
Sansa : Pourquoi dirait-il non ? Il serait le deuxième homme le plus puissant des Sept Couronnes.
Cat : Il devrait quitter sa maison. Et me quitter moi. Et tu ferais de même.
Sansa : Vous avez quitté votre maison pour venir ici. Et un jour, je veux devenir reine. Je vous en pris, faite que père dise oui.
Cat : Sansa...
Sansa : Je vous en supplie ! C'est la seule chose que je veux depuis toujours.
[...]
Benjen : Il n'est pas encore mort ?
Jon : Oncle Benjen.
Benjen : Comme tu as grandi. J'ai galopé toute la journée. Je ne voulais pas te laisser avec les Lannister. Pourquoi tu n'es pas au banquet ?
Jon : Lady Stark a craint d'insulter la famille royale en plaçant un bâtard parmis les convives.
Benjen : Tu seras toujours le bienvenu au Mur. Là-bas aucun bâtards ne s'est vu jamais refuser une place.
Jon : Alors emmène-moi quand tu repartiras.
Benjen : Jon...
Jon : Père me laissera m'en aller si tu lui demandes. Je sais qu'il me laissera.
Benjen : Le Mur ne te mènera nulle part.
Jon : Je suis prêt à prononcer votre sermont.
Benjen : Tu ne sais pas à quoi tu renonces. Nous n'avons pas de famille. Nul d'entre nous n'engendrera de fils...
Jon : Je m'en fiche de ce problème là.
Benjen : Tu pourrais, si tu savais ce que ça veux dire. Je vais voir à l'intérieur. Ton père et ses invités. On parlera plus tard.
Tyrion : Ton oncle appartient à la Garde de Nuit.
Jon : Qu'est-ce-que vous faites là ?
Tyrion : Je me prépare à partir avec ta famille. J'ai toujours eu envie de voir le Mur.
Jon : Vous êtes Tyrion Lannister... Le frère de la reine ?
Tyrion : Ma plus remarquable prouesse. Et toi, tu es le bâtard de Ned Stark... Je t'ai offensé ? Désolé. Mais tu es quand même le bâtard.
Jon : Lord Eddard Stark est mon père.
Tyrion : Et Lady Stark n'est pas ta mère, ce qui fait de toi le bâtard. Laisse-moi te donner un conseil, bâtard. N'oublie jamais qui tu es, le monde ne l'oubliera pas. Porte celà comme une armure et on ne pourra jamais s'en servir pour te blesser.
Jon : Qu'est-ce-que vous savez de ce que ça fait d'être un bâtard ?
Tyrion : Tous les nains sont des bâtards aux yeux de leur père.
[...]
Benjen : Fatigué du banquet, on est comme un ours dans un piège.
Ned : Ce garçon que j'ai décapité... Tu le connaissais ?
Benjen : Bien sûr que oui, juste un gamin. Mais c'était un dur à cuir. Un vrai patrouilleur.
Ned : Il racontait des insanités. Il disait que les marcheurs avaient tué ses amis.
Benjen : Les deux autres n'ont toujours pas réapparu.
Ned : Une ambuscade des Sauvageons.
Benjen : Peut-être. Des loups-géants au sud du Mur, au sud des Marcheurs et mon frère qui deviendra peut-être Main du Roi. On peut dire que l'hiver vient.
Ned : Oui, L'hiver vient.
Robb : Oncle Benjen.
Benjen : Comment vas-tu ?
Robb : Ça va bien.
[...]
Cat : C'est votre premièr voyage dans le Nord, Majesté ?
Cersei : Oui, un pays ravissant.
Cat : Il doit vous sembler bien lugubre par rapport à Port-Réal. Je me souviens que j'étais térrifié, quand Ned m'a amenée ici pour la première fois.
Cersei : Bonjour, petite colombe. Tu es une vrai beauté. Quel âge as-tu ?
Sansa : 13 ans, Majesté.
Cersei : Tu es grande. Et tu grandis encore ?
Sansa : Je crois que oui, Majesté.
Cersei : Et as-tu déjà saigné ?
Sansa : Non, Majesté.
Cersei : C'est toi qui as fabriqué ta robe ? Quel talent ! Il faut en faire une pour moi. On dit que nous aurons peut-être un petit-enfant en commun.
Cat : Je l'entends dire aussi..
Cersei : Votre fille réussira bien dans la capitale. Une telle beauté ne doit pas rester éternellemnt cachée ici.
[...]
Ned : Excusez-moi.
Jaime : On dit que nous serons bientôt voisins, j'espère que c'est vrai.
Ned : Oui le roi m'a honoré de son offre.
Jaime : Nous aurons sûrement un tournoi pour fêter votre nouveau titre, si vous acceptez. Ce serait bien de vous avoir sur le terrain. On s'encroûte un peu faute de combat.
Ned : Je ne prends pas part aux tournois.
Jaime : Non, seriez-vous trop âgé pour ça ?
Ned : Je ne combat pas dans des tournois, parce que lorsque je combats un homme pour de vrai, je veux qu'il ignore ce que je sais faire.
Jaime : Joliment dit.
[...]
Sansa : Arya ! Ce n'est pas drôle ! Elle fait tout le temps ça.
Robb: Allez, au lit.
Ned : Je suis un homme du Nord. Et ma place est ici avec toi,
pas là-bas dans le sud, dans ce repaire de rats qu'on appelle la capitale.
Cat : Il n'est pas question que je le laisse t'emmener.
Ned : Le roi prend ce qu'il veut. C'est pour ça qu'il est roi.
Cat : Je vais lui dire "Écoute, gros lard. Tu n'emmèneras mon mari nul part. Il est ma propriété maintenant."
Ned : Comment est-il devenu si gros ?
Cat : Il ne s'arrête de manger que lorsque c'est l'heure de boire.
Mestre Luwin : C'est Mestre Luwin, Messir.
Ned : Fait le entrer.
Mestre Luwin : Pardonnez-moi Messir. Madame, un cavalier est arrivé de nuit... de la part de votre soeur.
Ned : Restez là.
Cat : Cela a été envoyé des Eyrié. Qu'est-ce-qu'elle fait aux Eyrié ? Elle n'y est plus allée depuis son mariage.
Ned : Quelle nouvelle ?
Cat : Elle a fui la capitale. Elle dit que Jon Arryn a été assassiné. Par les Lannister. Elle dit que le roi est en danger.
Ned : Elle est aveuglée par le chagrin. Elle ne sait pas ce qu'elle dit.
Cat : La tête de Lysa serait fichée sur un pic dès à présent si cette lettre était tombée entre de mauvaises mains. Crois-tu qu'elle risquerait sa vie ainsi que la vie de son propre fils, si elle n'était pas certaine que son mari a été assissiné ?
Mestre Luwin : Si cette nouvelle est vrai, et si les Lannister conspirent contre le trône, qui d'autre que vous peut protéger le roi ?
Cat : Ils ont assassiné la Main précédente. Et vous voulez que Ned accepte le poste ?
Mestre Luwin : Le roi a chevauché un mois entier pour demander l'aide de Lord Stark. Il est le seul en qui il ait confiance. Vous avez fait un serment au roi, Messir.
Cat : Il a passé la moitié de sa vie à guerroyer pour Robert Baratheon. Il ne lui doit plus rien. Ton père et ton frère sont un jour partis pour le sud, à la demande d'un roi.
Mestre Luwin : Une autre époque, un autre roi.
[...]
Les cités libres - De l'autre côté du détroit :
Viserys : Quand pourrais-je parler au Khal ? Nous devons planifier l'invasion.
Illyrio : Khal Drogo vous a promis une couronne, vous l'aurez.
Viserys : Quand ?
Illyrio : Quand les oracles seront en faveur d'une guerre.
Viserys : Je leur pisse dessus, sur les oracles dothrakis. Cela fait 17 ans que j'attends de retrouver mon trône.
Viserys : Un mariage Dothrakis où il n'y a pas au moins trois morts est considéré comme bien ennuyeux.
Jorah : Un petit cadeau, pour la nouvelle Khaleesi. Des chansons et des contes des Sept Couronnes.
Daenerys : Merci, Ser. Êtes-vous de ma patrie ?
Jorah : Ser Jorah Mormont de l'Île-aux-Ours. J'ai servi votre père de nombreuses années. Si les dieux le veulent, j'espère servir toujours le roi légitime.
Illyrio : Des oeufs de dragon Daenerys, provenant des Contrées de l'Ombre au-delà d'Asshai. Le temps les a changés en pierre, mais ils resteront toujours magnifiques.
Dany : Maître, je vous remercie. (en voyant le cheval) Elle est magnifique. Ser Jorah, je ne sais pas comment dire merci en Dothraki.
Jorah : Il n'y a pas de mot pour dire merci, en dothrakis.
Viserys : Rends-le heureux petite soeur.
[...]
Drogo : Non.
Daenerys : Vous connaissez donc la langue commune ?
Drogo : Non.
Dany : Est-ce que "non" est le seul mot que vous connaissez ?
Drogo : Non.
[...]
Winterfell :
Sandor : Une nuit agitée, le Gnome ?
Tyrion : Si j'arrive à m'en sortir sans qu'un liquide ne gicle par l'un ou l'autre orifice, ce sera un miracle.
Sandor : On ne vous a pas choisit comme chasseur.
Tyrion : Je suis le meilleur du pays, mon bracquemart ne râte jamais son coup.
Sandor : Ce n'est pas de la chasse si on paye pour ça.
[...]
Robert : Tu manies aussi bien la lance qu'autrefois ?
Ned : Non, mais je reste meilleur que toi.
Robert : Je sais les difficultés que je t'impose. Merci d'avoir accepté. Si je te demande c'est parce que j'ai besoin de toi. Tu es un ami loyal. Tu m'entends ? Un ami loyal. Le dernier qui me reste.
Ned : J'espère que je te servirai bien.
Robert : Tu le feras. Et je veillerai à ce que tu n'ait pas toujours cette fichu mine lugubre. En avant messieurs, allons tuer quelques sangliers !
[...]
Bran : Viens là, toi.
Jaime : Tu es complètement fou ?
Cersei : Il nous a vus !
Jaime : Tout va bien. Tout va bien. Tout va bien.
Cersei : Il nous a vus !
Jaime : Je t'ai entendu la première fois. Tu es un sacré petit grimpeur dis-donc. Tu as quel âge mon garçon ?
Bran : Dix ans.
Jaime : Dix ans ? ... Qu'est-ce que je ne ferais pas par amour ? ...
Fin du premier épisode