Olivia Ruiz
La Fièvre
Il y a des luttes vaines
Je sais, nous n'allons nulle-part
Les comptes et les fables urbaines, j'ai du mal à y croire
Moi je voulais ta bouche, ta chute de reins, ton regard
Je voulais ta peau, tes yeux agars

Il y a des lunes pleines qui éclatent l'obscurité
Quand j'ai de la peine, je peine un peu à les trouver
Tu as nourri sans trêve, ce désir vertigineux
Je voulais ton parfum, tes mains dans mes creux

La nuit
Tout n'est qu'un rêve
La nuit
Ton masque se lève

Mon corps hurle la fièvre
De tes retours, de tes départs
Mon cri contient la fièvre
Mais le silence coudra mes lèvres
Tu pars

La nuit
Tout n'est qu'un rêve
Les demains vont au hasard
La nuit
Ton masque se lève
Je reprends le pouvoir
Le jour est une trêve
Tu t'enfuis par le balcon
Porté par les chimères de nos oui et de nos non
La nuit
Tout n'est qu'un rêve
La nuit
Ton masque se lève

Mon corps hurle la fièvre
De tes retours, de tes départs
Mon cri contient la fièvre
Mais le silence coudra mes lèvres
Tu pars