Anas Benturquia
Vents et marées
Dès le matin c’est bang, ils ont les parts c’est dead
Tous les jours je sers mes verres, tous les jours je serre mes nerfs
J’ai trop géré de bails ouais, père a mal au dos
Plus de peines je m’envole, dans les allées sales
Toute la journée, moi j’attends ma paye, je veux plus galérer
Personne ne m’arrête, personne m’a aidé
Je veux faire mailler la maille ouais
Ouais pour m’aérer
Tous les jours de l’année j’ai quatre occas’ d’empocher ta paye
Je m’aime moi pas les gens, dernier jugement revient tous les jours de l’année
Je vous vois, je vois rien de réel, comment peuvent-ils croire que je les aime
Je m’aime moi pas les gens, dernier jugement revient tous les jours de l’année
La rue a élevé ma haine, la rue a épongé ma peine
La rue a fait changer ma vie, la rue a ravagé la tienne
Ouais la vie c’est comme une femme, la traite pas de pute tu la connais pas
Quand c’est pas tous les jours, c’est toutes les heures de tous les jours de l’année
Teille de Jack miel dans les veines, briser les chaines j’en rêve
Où l’argent est j’irai, si argent il y a, j’aurai
Finir en laisse, je pourrai pas l’accepter
Je signe papier, dans la belle marseillaise
Ger-char la ??? il est rentré dans le business aveuglément
Mais si les porcs s’en mêlent, il sera pété fortement
Je pense à ma daronne, je pense à ma carrière
Je défonce les barrières, je regarde plus en arrière
Tous les jours de l’année j’ai quatre occas’ d’empocher ta paye
Je m’aime moi pas les gens, dernier jugement revient tous les jours de l’année
Je vous vois, je vois rien de réel, comment peuvent-ils croire que je les aime
Je m’aime moi pas les gens, dernier jugement revient tous les jours de l’année
La rue a élevé ma haine, la rue a épongé ma peine
La rue a fait changer ma vie, la rue a ravagé la tienne
Ouais la vie c’est comme une femme, la traite pas de pute tu la connais pas
Quand c’est pas tous les jours, c’est toutes les heures de tous les jours de l’année